cheval au pré ; cheval au box

Le cheval au pré

Le pré choisi pour un cheval doit être le moins accidenté possible. La surface minimum doit être d'environ 0,5 hectare par cheval.
Il est souhaitable de mettre plusieurs chevaux ensemble car la nature du cheval est de vivre en troupeau.

Au sein du groupe, une hiérarchie se mettra rapidement en place et les disputes deviendront rares (il est tout de même préférable de ne pas ferrer les postérieurs des chevaux vivant ensemble).


La clôture

Il est important que celle-ci soit solide, afin d'éviter que les chevaux ne s'échappent, avec tous les risques d'accidents et de blessures que cela peut entraîner.

La clôture en barbelés ne convient pas aux chevaux.
Elle peut leur infliger de graves blessures (la peau des chevaux est beaucoup plus fine que celle des vaches !).

Les poteaux et lices en bois font de très bonnes clôtures (solides et esthétiques), mais qui nécessitent un entretien régulier pour éviter leur pourrissement. Elles sont en outre assez onéreuses.

Nous conseillons les clôtures en rubans électriques. Lorsque les chevaux les touchent, ils reçoivent un léger picotement désagréable et apprennent rapidement à les respecter.


L'abri

Il est préférable que les chevaux aient un endroit leur permettant de se protéger du vent et de la pluie.
Les chevaux sont en effet plus sensibles à l'humidité qu'au froid.


L'eau et la nourriture

Il faut régulièrement surveiller l'état d'entretien des chevaux (c'est-à-dire vérifier s'ils sont plutôt gras, ou au contraire plutôt maigres).
Cette observation est fondamentale.

Si les chevaux sont maigres (côtes apparentes et hanches saillantes), il faut leur rajouter des granulés ou du grain, et du foin, apport supplémentaire de toute façon indispensable en hiver.

Il faut également veiller à ce que les chevaux aient à boire en permanence et que leur eau soit propre. Faites attention notamment à l'eau disponible pour les chevaux en hiver, du fait des risques de gel à cette période.


Les plantes toxiques

Avant d'installer les chevaux dans une nouvelle pâture, il est nécessaire de vérifier les plantes qui poussent dans cette prairie pour éviter tout risque d'intoxication.

Cette vérification devra être effectuée régulièrement tant que les chevaux sont présents.

Les glands et les feuilles de chêne, le séneçon, le sorgho, le millepertuis, l'if, la fougère aigle et la belladone sont toxiques.
Cette liste n'est pas exhaustive, nous vous recommandons de demander conseil aux vétérinaires de Wanimo.com. Ils sont à votre disposition.


Les soins

Le cheval au pré doit être vermifugé très régulièrement avec des produits adaptés à l'animal et à la saison.

Effectuer des rotations de pâturages est souhaitable. Cela permet un assainissement naturel des prés

Il faut aussi veiller à l'état de la corne des pieds du cheval et, si elle est trop longue, il est nécessaire de faire appel au maréchal ferrant qui procèdera au parage des pieds.

Une inspection attentive et régulière du cheval, ainsi qu'une surveillance de son comportement sont indispensables, afin de mettre précocement en évidence toutes anomalies (boiteries, plaies, coliques, etc...).

Le cheval au box

Le box
La taille du box doit être adaptée à la taille de l'animal.
Classiquement, un box pour un cheval moyen doit mesurer 3 mètres sur 3 mètres.
La hauteur minimale doit être de 3 mètres pour éviter qu'il ne se cogne la tête.

L'écurie doit être bien aérée et la plus claire possible, mais il faut éviter les courants d'air.
Les portes doivent êtres solides et il faut que le verrou de fermeture soit placé assez bas pour que le cheval ne puisse pas l'atteindre et ouvrir sa porte.


La litière

Elle doit être propre. Il est nécessaire de l'entretenir tous les jours en la changeant complètement ou en retirant les crottins et en rajoutant de la litière propre.

La litière doit être suffisamment épaisse pour que le cheval puisse se coucher sans se blesser.

Elle peut être constituée de paille d'orge ou de blé (la paille d'avoine est trop dure et piquante), de copeaux de bois ou plus rarement de morceaux de papier journal ou de chanvre.


L'alimentation

Elle est très variable en fonction du travail que le cheval doit effectuer.

Un cheval au repos, qui ne sort pas de son box, peut se satisfaire de foin.

Un cheval avec une activité physique importante devra recevoir un aliment concentré.
Un fourrage complètera l'aliment.
Cela pourra être du foin (il doit être brun-vert, contenir beaucoup de feuilles et sentir bon), de la luzerne ou de la paille hachée qui sera mélangée à de la mélasse.

Les aliments concentrés du commerce offrent un équilibre nutritionnel très bien calculé et ils sont faciles d'utilisation.

On peut aussi nourrir un cheval avec des mélanges d'orge, d'avoine, de son, de maïs et de bouchons de luzerne. Il faut dans ce cas calculer les quantités à donner en fonction des caractéristiques de chaque produit.

Les chevaux apprécient également les pommes, les carottes et le pain dur que l'on donne le plus souvent en récompense.


L'eau

Le cheval doit avoir en permanence suffisamment à boire, une eau non souillée.

On peut utiliser un seau, mais il est nécessaire de surveiller que le cheval ne le renverse pas et qu'il soit toujours plein (un cheval boit en moyenne 40 litres d'eau par jour).

Le plus simple est d'avoir recours à un abreuvoir automatique mais là aussi, il faudra veiller à son bon fonctionnement et à sa propreté.


Les soins

Le cheval au box doit être sorti (monté, longé ou lâché au paddock) et brossé quotidiennement.

On doit lui curer les pieds régulièrement (idéalement tous les jours).
L'accumulation de crottin dans les sabots provoque un pourrissement de la corne, très douloureux pour le cheval.